Plus jamais ça !

Porter le masque, trimbaler avec moi mon flacon de gel hydro-alcoolique, appuyer sur les boutons d'ascenseur avec une clé, telle aura été ma vie ces derniers temps. Le virus semble faiblir mais je continue d'être prudent car le gouvernement ne mise plus à présent que sur l'économie. Sans verser dans la parano, je continue donc de me méfier. Durant le confinement j'ai écouté encore plus de musique que d'habitude, j'ai revu avec plaisir les anciens "Camping paradis" à la télé sans oublier les classiques du cinéma français tel que "La grande vadrouille" ou "La folie des grandeurs" avec cette formidable musique de Michel Polnareff. Puis j'ai eu quelques soucis : ma voiture ne démarrait plus. Normal, au sortir de cet hiver et vu qu'on était confinés, j'ai très peu roulé. Il m'a donc fallu acheter une nouvelle batterie. Ensuite j'ai dû ramener Turtle chez le véto. Après l'opération de son oreille droite, voilà que l'intérieur de l'autre oreille s'est mis à enfler. Le véto l'a opéré de suite. Le pauvre chou étant sage, je ne lui ai pas mis constamment la collerette mais lorsqu'il passait trop sa patte arrière sur son oreille meurtrie, fallait que je m'y résigne.

Fort heureusement il y a aussi eu de bons moments, notamment quand j'ai pu aller voir ma maman. Au début celle-ci ne voulait pas que je vienne. Elle avait peur pour elle... et pour moi. Mais s'agissait quand même de fêter son 86è anniversaire et c'est le coeur content et les bras chargés de cadeaux que je suis allé la voir. Ca faisait deux mois qu'on se contentait de discussions au téléphone. Là on a mangé ensemble... en respectant les distances et on a tchatché comme des commères. Quel bonheur ! La vie d'avant semble revenir petit à petit mais jamais l'on n'oubliera cette foutue période qui aura quand même fait plus de 29 000 morts rien que dans l'hexagone. J'ai souvent pensé à ces familles endeuillées qui n'eurent même pas la possibilité d'un dernier adieu. J'y pensais surtout quand je voyais à la télé ces imbéciles ne respectant pas le confinement. Plus jamais ça !