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Le journal de Jipé
23 juin 2016

Je rêve d'une boum...

fiesta

Le fait de revoir mes bons potes Yolande, Antonio, René et Brigitte au baptême de Maxime m'a fait penser à une chose : je rêve de revivre une boum, une soirée d'anthologie comme on en a tant fait par le passé. Après les 30 ans de Carole, j'avais déjà songé à une soirée de ce genre. Personne (ou presque) n'avait envie de danser en plein après-midi après le baptême à l'église du petit Maxou et je peux comprendre ça. Mais bon sang, comme j'aurais envie de bouger, de danser, de m'éclater comme un dingo ! Réunir les bons vieux potes et faire une soirée de folie. Retrouver aussi Rotkrut que je n'ai pas vu depuis huit mois. Le fait de m'être exilé à Koenigshoffen fait que je vois moins cet ami avec lequel je me suis tant éclaté depuis 1973. C'était le temps du Cyclone et on aura vécu une jeunesse dorée avec ces soirées où le rock était roi. Le Cyclone c'était notre "dirty dancing" à nous, on dansait comme des sauvages, on mîmait les guitaristes, on finissait les morceaux à genoux, on était jeunes, insouciants, fous, habités par l'esprit rock n 'roll. On avait nos rituels. Ainsi lorsque résonnait "We will rock you" chacun savait que la trilogie hard-rock débutait. Suivaient alors "Highway to hell" puis "Paranoid", le morceau le plus nerveux de Black Sabbath, le groupe de Birmingham aux hymnes lourds. Quand les boums se firent plus rares, il y eut les repas d'anniversaires (notamment les 40 ans de certains amis et de bibi) avec de la danse jusqu'au bout de la nuit. Avec le temps j'avais mis de la dance dans mon rock ainsi que des chansons d'ambiance. J'ai souvent fait le DJ et s'il y eut de mémorables soirées pleines d'énergie, j'ai aussi connu quelques galères. Je me souviens des 18 ans de Christelle où je m'étais copieusement fait engueuler par un papy parce que j'avais osé entamer mon programme musical avec un truc disco. "On commence avec des marches !" m'avait-il dit méchamment. J'avais ensuite diffusé des marches mais il était resté le cul vissé à sa chaise. Un jeune, ce soir là, m'avait confié avoir arrêté de faire le DJ, les gens étant trop chiants. Mais j'ai surtout connu l'époque où les portables n'existaient pas et où il n'y avait pas obligation d'aller fumer dehors. Une autre époque. Il y a une dizaine d'années j'étais à un mariage où les gens sortaient pour cloper. Le DJ avait beau mettre de super morceaux, les gens entendaient mais préféraient rester dehors à discuter en s'allumant une autre cigarette. Pas si simple donc de faire bouger une assemblée mais je persiste à croire qu'avec des potes se connaissant bien il y a moyen de s'éclater sur la piste de danse. Voila ce dont je rêve. Puis danser c'est être libre, non ? 

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