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Le journal de Jipé
11 octobre 2014

Europa Park sous le signe d'Halloween

Etant enceinte de Maxime, Carole ne put se rendre à Europa Park cet été. Il était pourtant dit qu'elle ne renoncerait pas à son petit plaisir annuel et c'est donc le jeudi 9 octobre qu'on se rendit à Rust, le temps devant être convenable aux dires des prévisions météo. Thaly et moi allions nous occuper de Yoann et du petit Maxime qui pourra certifier plus tard avoir été à Europa Park alors qu'il n'avait même pas trois semaines. Une fois sur place, David et Carole sont partis direction le Silver Star où il y avait 35 mn d'attente. On pensait qu'il n'y aurait pas trop de monde, eh ben on s'est bien gourré.

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On a emmené Yoann au village des enfants. Thaly poussait le landau où Maxime dormait à poings fermés, disant que ça lui servirait à se tenir en cas de faiblesse. Quand on a proposé un tour de manège à Yoyo, celui-ci a refusé, préférant aller jouer dans le sable, s'acharnant à remplir une coupelle liée à une chaîne qu'il récupérait ensuite plus haut, un peu comme sur un chantier. On resta là un bon moment mais il nous fallut partir au "baby service" afin de chauffer le biberon pour Maxime, lequel sait montrer qu'il a de la voix si par malheur la bouffe n'est pas prête quand il le souhaite. Thaly avait décidé de lui offrir une peluche et on en profita pour acheter un tube à bulles de savon à Yoann. Maintenant ils les proposent avec une petite trompette dans laquelle l'enfant peut souffler pour faire de jolies bulles multicolores, ce que Yoyo fit avec un immense plaisir. Le baby service du Parc est remarquable puisqu'il met à disposition des mamans des tables à langer, des micro-ondes, etc... Et Thaly de dire : "deutsche qualität !" Je le répète chaque année : Europa Park est une réussite totale, tout est bien conçu, parfaitement étudié, réalisé avec sérieux. Tandis que Thaly donnait le biberon à Maxime, Yoyo faisait ses bulles magiques au milieu des citrouilles vu que depuis fin septembre, le parc est aux couleurs d'Halloween, des milliers de citrouilles garnissant chaque allée, chaque place, chaque recoin.

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A midi trente, comme convenu, nous fûmes rejoints par David et Carole, tout heureux d'avoir fait plusieurs manèges dont le fameux Wodan, un gigantesque grand huit en bois dont Carole dit : "je ne me souvenais plus qu'il était aussi impressionnant". Puis elle alla avec son époux chercher les glacières contenant bouffe et boissons laissées dans la voiture. L'inconvénient avec le succès grandissant d'Europa Park, c'est que l'on est stationné de plus en plus loin et on dut attendre le couple une bonne demi-heure tant le trajet est long pour aller au parking. On mangea nos sandwichs, on but un coup tout en papotant. Yoann si chou tout au long de la matinée eut la mauvaise idée de bouder au moment de la photo de famille, ce qui est dommage. Peu avant midi, alors que l'on voguait calmement dans une embarcation au coeur d'un décor enchanteur, il m'avait dit "mon papy chéri" tout en se collant à moi. J'avais fondu comme une midinette.

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L'après-midi, je me mis en tête d'aller voir la nouveauté de l'année : le royaume d'Arthur et les Minimoys. Comme il y avait une interminable queue pour le manège principal, je me suis dirigé avec Yoyo vers les deux autres attractions sises dans une immense grotte. La première nous plut beaucoup mais ce n'était rien comparé à la seconde : des sièges sur lesquels on prend place et qui montent et descendent à une vitesse folle autour d'une colonne haute d'environ six mètres. Mon petit-fils fut partagé entre trouille et excitation quand vint notre tour. Peu après, Carole et David arrivaient au même endroit pour patienter dans la queue du manège principal qu'ils jugèrent plutôt moyen. La grenouille qui coasse avant d'envoyer de l'eau sur les gens franchissant le pont à ce moment là plut tellement à Yoyo qu'il insista pour que Thaly, restée sur un banc pour garder Maxime, vienne voir. C'est aussi ça le charme d'Europa Park : les responsables ne se contentent pas de créer des attractions, ils soignent également les décors alentour. Comme je demandais à ma douce petite femme pourquoi tant de petits flocons volaient dans l'air, elle m'amena jusqu'à une tour toute proche où une femme secouait son oreiller, provoquant ainsi une envolée de flocons blancs que Yoann s'amusait à attraper. Le temps qu'on s'amuse au royaume des Minimoys, Thaly avait donné le biberon à bébé Maxime qui s'était fortement manifesté pour expliquer combien il avait faim. On alla ensuite aux tacots que Yoyo se fit une joie de conduire puis retour au village des enfants où, à nouveau, Yoann délaissa les manèges pour reprendre ses travaux à base de sable et faire un peu de toboggan. A cet instant là, le ciel prit une teinte plus sombre, nous rappelant qu'on avait eu bien de la chance jusqu'alors. Dame Pluie fit son arrivée vers 18 heures, alors que Thaly, juste après avoir donné le dernier biberon, frottait son nez contre celui de Maxime qui la regardait avec une mine curieuse. Tradition oblige, Thaly et Yoann se payèrent une barbe à papa. Comme chaque année. Ils la dégustèrent à l'abri, juste à côté d'un magasin car la pluie redoublait d'intensité. En nous rejoignant David nous fit remarquer qu'il avait un K-Way mais qu'il l'avait laissé dans la voiture en pensant que le temps sec tiendrait jusqu'au bout. Carole, elle, affichait un large sourire, toute contente d'avoir pu aller sur les manèges souhaités, avouant aussi que ça lui avait fait drôle de passer une journée entière sans les enfants. 

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C'est sous une pluie battante que l'on fit la route du retour. J'avais deux appels sur mon portable et on songea aussitôt à la propriétaire de l'appartement visité deux jours plus tôt. Sachant qu'il y eut d'autres visites après nous, nous étions dans l'attente d'une réponse. N'ayant pas de forfait international, il nous fallut attendre d'avoir franchi le Rhin avec le bac de Rhinau pour rappeler le correspondant qui n'avait pas laissé de message. On se dit alors que si c'était la proprio, elle aurait eu la tâche facile de nous laisser un message en cas de refus. C'est donc emplie d'espoir que Thaly rappela le correspondant tandis que je roulais en pestant contre la pluie. Je déteste la pluie, surtout quand on est entre chien et loup. C'était effectivement la propriétaire qui nous avait appelé à deux reprises. Elle demanda à Thaly si nous étions toujours intéressés par le logement. "Oui, bien sûr" répondit ma belle. "Eh bien alors je vous prends" dit la femme. Thaly lui confia notre joie. Je reparlerai de tout ça plus en détails prochainement. Une chose est sûre, ce 9 octobre aura vraiment été une très bonne journée. 

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