Retrouvailles entre collègues

On s'était dit "rendez-vous bientôt" et c'est Josiane qui a relancé la mécanique en nous invitant. Rendez-vous chez elle samedi 4 octobre à 11 h30. Je sentis rapidement que ces retrouvailles entre fidèles collègues seraient bien sympas. Nous avons commencé par prendre l'apéro chez Josiane et son mari Jean-Hugues avant de filer à Fréconrupt, au restaurant "la Schlitte" situé dans un magnifique cadre naturel. On a pris ma voiture pour aller là-bas et j'ai tenu à faire quelques photos avant de passer à table.

On s'est mis dans un coin du restaurant, on a repris un apéro et on a refait le monde, notamment le monde de la Sécu. Alice, Anne et Raymond bossent encore et Josiane et moi, heureux retraités, les avons écouté avec plaisir. Ils nous ont raconté les rapports entre agents et chefs, soulignant que ces derniers se contentaient de faire des tableaux et des plannings. L'ambiance n'en devint pas morose pour autant. Même qu'on se marra bien, à tel point qu'on quitta seulement le resto à 15 h30. Sur le chemin du retour, immédiatement après un rond-point, Josiane me conseilla de respecter la limitation de vitesse, les flics étant souvent là en embuscade. Je l'ai donc écoutée et j'ai bien fait puisque la flicaille était effectivement planquée un peu plus loin avec jumelles et tout le toutim. Josiane nous fit ensuite visiter la maison et le jardin. Le soleil brillait encore, on a eu de la chance avec le temps. Jo (je l'appelais ainsi au job) me montra la forêt (sise plus haut) d'où sortaient parfois les sangliers qu'elle n'hésite pas à chasser lorsqu'ils s'aventurent trop près du jardin auquel elle tient beaucoup. Elle y cultive ses llégumes, entretient ses fleurs et ce ne sont pas quelques cochons sauvages qui vont l'emmerder. Elle nous proposa ensuite de prendre un café, vu qu'elle avait fait une tarte aux pommes. Elle et son mari auront vraiment été aux p'tits soins pour nous et j'ai beaucoup apprécié leur gentillesse. Comme elle me proposait un second morceau de son excellente tarte, j'ai répondu à Jo : "non merci, c'est excellent mais moi j'ai la panse pleine". Ca fait rire tout le monde, y compris Raymond qui savourait le schnaps mirabelle gentiment servi par Jo. Il fut temps ensuite de reprendre la route. On s'est promis de se revoir sous peu, histoire de revivre une aussi belle journée et aussi de continuer de tisser les liens solides qui se créèrent entre nous dans le cadre du travail.