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Le journal de Jipé
22 janvier 2021

Roulés-boulés dans la neige à Belmont

Quand Carole m'a dit "on va à Belmont mercredi, tu veux venir avec ?" j'ai répondu "oh ouiiii". C'était un cri du coeur, un cri de joie. Je n'étais plus allé dans ce village qui berça une partie de mon enfance depuis fin 2017. Le jour J, vu qu'il fallait attendre que Yoann rentre du collège, nous sommes partis à 13 heures. Vingt km avant Belmont, le décor était déjà carrément blanc. Fort heureusement la route en lacets entre Waldersbach et Belmont était déneigée. De temps à autre Maxime faisait l'horloge parlante en nous donnant l'heure affichée sur le tableau de bord. En entrant à Belmont, j'ai suggéré que l'on se rende dans le bas du village, là où 300 m de descente en luge s'offraient à mes potes et moi quand nous étions jeunes. Il y avait hélas tant de monticules de neige en bordure de route qu'on ne put stationner. Nous sommes finalement allés sur les hauteurs de Belmont, là où Carole, David et Yoann s'étaient déjà amusés par le passé. Ce jour là Maxime était tout bébé. DD trouva une place de stationnement et nous avons sorti tout le barda du coffre afin que Carole puisse changer Sarah. Elle lui donna ensuite un biberon tandis que les gamins, David et moi sautions déjà dans la neige à proximité de la salle des Fêtes. On était tous bien emmitouflés, notamment la petite princesse qui allait devoir rester dans la poussette.    

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Il faisait 4 degrés mais il n'y avait pas de vent. C'est ce que j'espérais ; qu'il n'y ait pas une vilaine bise venant nous cingler le visage. Tout était donc parfait pour nos descentes en luge et nos roulés-boulés dans la poudreuse. Au bout d'un moment, DD, Carole et les petits se rendirent au sommet d'une immense butte. Ils prirent un plaisir fou à descendre en roulant dans la neige si haute à cet endroit que Carole s'y enfonça jusqu'au ventre. Ca la fit marrer ; elle adore tellement la neige !

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On décida ensuite de se promener. Direction la Hutte, ce charmant lieu-dit voisin de Belmont. Chemin faisant je fus abasourdi par le nombre de nouvelles constructions. Que de maisons sont sorties du sol depuis mes tendres années ! Comme Yoyo s'amusait à porter de gros blocs de neige, je lui ai dit : "t'es comme ta mère, elle c'est des stalactites qu'elle portait". Je faisais référence à ce séjour en Suisse où Carole, encore gamine, avait trimbalé durant une bonne moitié de la balade un énorme stalactite. Elle ne s'était décidée à l'abandonner qu'à notre retour à l'hôtel. Yoyo fit alors part de son souhait de faire encore une descente en luge. Hélas les champs avoisinants étaient clôturés. Comme l'étroite route que nous empruntions était en légère pente, je lui ai dit de s'asseoir dans la luge avec Maxou et je les ai tirés.

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Nous sommes alors tombés sur un monsieur qui déblayait la neige devant chez lui. "Eh ben vous êtes servis" lui dis-je. Il répondit : "et encore !... ça a déjà fondu", précisant que quinze jours plus tôt il y avait davantage de neige. On poursuivit notre promenade. Sur notre droite une voiture était complètement recouverte de neige. Le Général Hiver avait une fois encore frappé fort. Dans la poussette, Sarah était toute sage, dormant par instants puis s'éveillant. Soudain Carole remarqua des stalactites pendouillant au toit d'une maison. "Oh DD cherche-moi en un !" dit-elle. Les souvenirs helvétiques précédemment évoqués revenaient à la surface. C'était haut... bien évidemment mais David est un warrior qui ne recule devant rien. Au risque de s'enfoncer dans le tas de neige il y alla, flanqué de Yoyo. Il parvint à choper l'extrémité d'un glaçon pointu. Hélas celui-ci cassa mais Carole fut tout de même contente, elle avait son morceau de stalactite. 

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Présent à notre arrivée, le soleil avait mis les bouts et le ciel commençait à s'assombrir tout en se parant de teintes aussi variées que sublimes. Au loin Bellefosse sous son manteau blanc s'offrait à nos yeux de grands enfants. On avait pris une bonne dose d'air pur tout au long de l'après-midi. Ca nous avait fait un bien fou mais il fallait se décider à rentrer, à quitter ce décor enchanteur.

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