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Le journal de Jipé
14 septembre 2016

Médoc 2016 : épisode 2, chez les parents de Thaly

A peine étions-nous entrés chez Michel et Francine qu'une petite boule de poils se précipitait vers nous. C'était Léa, la petite chienne que les parents de Thaly ont adopté après le douloureux décès de Chipie, leur caniche. Nous sommes tous tombés sous son charme, nous voulions tous la caresser, la prendre dans nos bras. Lisa fut la plus rapide à saisir Léa qui s'empressa de la lécher. Michel, ce papounet tant aimé de ses filles, alla dehors faire les grillades tandis que Francine me disait en ouvrant le frigo : "j'ai pensé à toi, Jean-Pierre, j'ai pris du grenier médocain". Une attention très touchante. Il y eut bien sûr, d'abord, en priorité absolue, l'apéro et Michel m'annonça qu'on irait à l'océan Atlantique. Je fus content, j'allais enfin le voir. Après le repas, Corinne et Lisa partirent, Coco tenant à passer le pont d'Aquitaine avant 16 heures, lorsque le trafic se fait trop dense. Michel et Francine nous montrèrent alors leur basse-cour située sur la gauche dès que l'on sort de la maison. Là il y a Arthur le coq qui se pavane au milieu des poules, lesquelles ont toutes un nom.

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C'est peu après 16 h que le papounet de Thaly prit le volant pour aller, dans un premier temps, à Hourtin. Tout en roulant sur la longue route bordée de pins, il me parlait de la sécheresse et des vignes qui auront marqué toute son existence. J'aime quand il raconte, on sent toute la passion qu'il a pour son cher Médoc qui, c'est vrai, est magnifique et enchanteur. Après une virée à Hourtin-Lac, il nous mena à l'océan. Il faisait frais subitement, il y avait un peu de vent et le ciel s'était assombri. "Ah c'est marée basse" s'exclama Michel en voyant l'immense étendue d'eau. Il n'y aurait donc pas de grosses vagues et Thaly fut déçue pour moi qui découvrait l'océan Atlantique avec des yeux émerveillés. Je décidai alors d'aller y faire trempette. Pour cela il faut descendre un escalier en bois assez abrupt planté sur la dune. Thaly et son papounet m'accompagnèrent mais Francine, ayant un peu froid, décida de retourner avec Léa à la voiture. Et, enfin, j'eus les pieds dans l'océan ! J'étais heureux comme un gitan au Salon de la Caravane. Thaly reçut alors un sms de Corinne disant qu'elle était bloquée dans un bouchon dû à un accident sur le pont d'Aquitaine.

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Lorsqu'il part en voiture, Michel n'est jamais pressé de rentrer. Il aime se balader dans sa région et partager son plaisir avec les autres. Aussi décida-t'il d'aller au port de la Maréchale, un endroit où son épouse et lui venaient souvent flaner avec leurs filles du temps où elles étaient petites mais aussi avec Chipie. L'endroit est merveilleux et si calme que l'on ne peut que s'y sentir bien. Ce fut l'occasion pour nos hôtes de promener la petite Léa en laisse. Tandis que Michel consultait un panneau expliquant l'histoire du lieu et des marins disparus, je ne pus m'empêcher de faire le singe en me balançant à la branche d'un arbre tout proche. De retour à la Naude, on se rendit à l'ancien poulailler où un autre coq, très beau, règne sur sa colonie de poules donnant de bons oeufs frais. Michel en récupéra d'ailleurs une demi-douzaine. 

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Après le repas du soir, Michel et moi avons regardé PSG-Metz à la télé. On adore parler de sport tous les deux et quand le match de foot fut terminé, Michel changea de chaîne afin de suivre le tennis à Flushing Meadows. Thaly et sa mère s'étaient exilées au salon pour suivre Koh-Lanta mais elles ne firent que papoter. Francine se laissa aller à maintes confidences et quand il fut l'heure d'aller au lit, le canapé d'angle fut converti en un grand lit afin que nous puissions y dormir. Le lendemain matin, le soleil pointait déjà ses dards chauds sur la Naude. En allant sur la terrasse avec Léa, j'ai apprécié la nitescence de deux papillons s'en allant colorer le ciel à tire-d'aile. Il faisait déjà chaud. A midi, Michel décida qu'on mangerait léger vu que le soir, au repas de mariage, on s'en mettrait plein la panse. Ce n'était pas gênant tant le hors-d'oeuvre fut copieux. Il fallut alors se préparer et Michel se fit réprimander par son épouse, celle-ci estimant qu'il avait mal mis sa chemise dans le pantalon. On prit la route pour Avensan, chez Patricia et Bertrand où tous les invités devaient se réunir afin de fleurir les voitures.

A suivre...

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