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Le journal de Jipé
9 mars 2015

Réunion troisième âge avant les fous rires chez Brigitte

Ce qu'il y a de bien avec les vrais amis, c'est qu'il n'y a pas de longs silences lorsque l'on se retrouve. On se met de suite à discuter de tout, de rien, comme si on s'était quittés la veille. C'est ce qui s'est passé samedi soir chez Brigitte qui nous avait invité, Thaly et moi. On ne s'était pas vus depuis la crémaillère et je fus content de la revoir ainsi que René qui, d'emblée, taquina Thaly qui peinait à monter les marches des trois étages menant à l'appartement. "Tu veux que j'te porte ?" lança-t'il. Toujours sujette à des problèmes d'équilibre, ma gentille p'tite femme ne sut pas trop comment prendre ça. Je lui dis que c'était du René tout craché. Ca fait 34 ans que je le connais, ce zouave, il ne prend jamais de gants pour sortir ses vannes mais comme on dit : qui aime bien châtie bien.

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A l'apéro, on aurait dit une réunion du troisième âge. On était là à se narrer nos bobos, Thaly avec sa leucodystrophie, Brigitte avec son diabète et moi avec mon récent AVC et les maints examens effectués ou restant à faire. Et René de lancer : "dans le temps on ne sortait que des conneries et maintenant on parle comme des p'tits vieux". Ca nous a fait rigoler. Lui n'a qu'un souci : aller en Hongrie où son frère s'est installé. Ainsi ce qu'il racontait le soir de la crémaillère est bel et bien réel. Il ira donc passer quelques jours là-bas en Avril. Brigitte avait opté pour une fondue chinoise et ce fut très bon. Durant le repas on a refait le monde en passant à des sujets plus légers et plus variés qui nous permirent de bien nous marrer. La pause clope sur le balcon fut agréable et René demanda à Thaly si elle fumait des blondes. "Oui, t'en veux une ?" demanda-t'elle. Et il répondit "oui". J'ai cru qu'il déconnait mais il prit la cigarette et la fuma. Comme j'étais surpris, il confia qu'il en fumait une quand ça le piquait, environ une fois par mois. Le dessert, une galette tropézienne fit du bien au palais et c'est à minuit 15 qu'on se décida à rentrer. La prochaine fois, Brigitte et le "hongrois" viendront chez nous. Y a pas à dire, de telles soirées font un bien fou !

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Commentaires
D
Oh merci beaucoup Corinne, ton p'tit mot me fait très plaisir.<br /> <br /> Bisous.
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C
c'est bien dit, jolie petite histoire....
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